Lost River de Ryan Gosling...
- Célibataire, Billy élève au mieux ses fils Bones et Franky à Lost River, ville en déshérence, où les dernières maisons brûlent comme des feux de joie ou sont détruites sur ordre des créanciers impayés. Ayant elle-même trois mois d’arriérés, Billy rencontre Dave, son nouveau banquier, tandis que Bones récupère du cuivre dans les ruines pour gagner un peu d’argent. Dave propose à Billy un emploi dans une mystérieuse villa où, chaque soir, il organise un spectacle gore tiré du Grand Guignol, destiné à assouvir, sans danger, les fantasmes morbides d’un public aisé. Elle accepte. De son côté, pourchassé par un psychopathe pour une histoire de vol de métal volé, Bones se rapproche de Rat, sa voisine d’en face, laquelle s’occupe de sa grand-mère et a pour ami Nick, un rat apprivoisé. Un soir, Rat révèle à Bones la présence d’une ville engloutie dans un lac artificiel tout proche et lui assure que s’il en remonte un objet, il mettra fin à la malédiction qui, selon elle, frappe Lost River…
Pour son premier film, tourné à Detroit, ancien fleuron du rêve américain, héroïne à part entière, Ryan Gosling propose un conte ambitieux, envoûtant et émouvant dont certaines images d’un onirisme époustouflant rappellent le mythique La Nuit du chasseur (Charles Laughton – 1955).