Le temps des blessures de Angiee...
Je ne veux plus qu'atteindre ce point du futur,
Pour enfin éteindre le feu des blessures,
Usant toute envie comme sur une meule,
Désespoir m'assoiffe de ma grande passion,
Dessèche mon esprit de toute sa raison,
Frappant violemment les sols d'éclairs,
Quand les pluies battantes s'écoulent des paupières,
Quelle est cette chaleur qui sèche la terre ?,
La mèche de bougie gît dans la poussière,
Perdu dans le noir des longues nuits d'hiver,
Au loin une lueur, d'où vient cette lumière ?,
Dans l'obscurité profonde et malsaine,
Tous mes cris se perdent, mes larmes sont vaines,
Je connais cette voix qui toujours me ramène,
Des fleuves de laves déversent leur bûcher,
Et quand l'équilibre vient à me manquer,
Je ferme les yeux, plus que ta pensée,
Personne ne le sait, du moins pas encore,
Rien ne lui est égal, ni argent, ni or.